Paris
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Corporate photography
La photographie d’éléments techniques et les lieux industriels
permet de voir ce que l’on ne regarde pas. Cette approche graphique par le
renfort des contrastes, la révélation des matières et des formes flirte avec l’abstraction.
Ce travail tente de capter l’usage et la place qu’occupe tout élément
industriel ou fonctionnel dans un tissu urbain ou dédié.
Abstraction lyrique
La peinture, abstraite et lyrique, par son rapport libre à la couleur et à la forme, propose un contrepoint sensible à la photographie en noir et blanc, attachée au réel, à la lumière et aux nuances du monochrome. Ces deux approches s'opposent et se répondent pour révéler une même émotion intime.
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Albanie
L'Albanie a dévoilé un visage brut, souvent méconnu, toujours saisissant, lors d'un road trip en 2023 à la découverte d’un pays à la fois rugueux et touchant. Les clichés en noir et blanc racontent cette aventure avec simplicité, sans fard ; ils forment un carnet de route visuel et figent des instants de lumière dans un décor tout en demi-teintes. L’Albanie, dans sa beauté brute, s’y dévoile sans artifice, telle qu’elle est, fière et secrète.
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Paris
Cette série propose une déambulation dans les rues de Paris, dans l’esprit de la street photography. Elle capture les lieux et les scènes du quotidien que la ville dévoile à qui sait regarder : tout repose sur l’observation, la patience et le hasard. Chaque image devient un fragment de vie et de lieu, une trace clandestine de l’ordinaire.
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Structure et matière
Cette série nous plonge dans les matières premières du monde, le bois, la terre, l’eau, les arbres et leurs racines. D'une esthétique qui s'étend d'un naturalisme pur à une abstraction élémentariste, ces photographies deviennent interface pour révéler, plus que représenter, les forces invisibles qui structurent la terre et nous lient à elle. Entre texture brute et forme, chaque image interroge notre lien à nos propres racines et à l'ontologie de l'être.
Cette série s'est construite autour de deux courants différents ; un courant pictural fort, l'expressionnisme abstrait, avec une référence à Jackson Pollock, et la photographie tchèque avec une référence particulière à Jaromir Funke.
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Etats-Unis
Cette série réalisée en 2008 capte les fragments d’un territoire vaste et contrasté, où la ruralité et le paysage se confrontent, se superposent, se redéfinissent.
Chaque image explore un espace silencieux : une enseigne délavée, une silhouette lointaine, une texture rugueuse.
Loin des clichés touristiques, ces photographies scrutent l’indicible, l’inattendu, l’intime. Elles invitent à une lecture lente, à une immersion dans un inconnu familier.
Ce travail propose de parcourir l’Amérique autrement, à travers ses marges, ses non-dits, ses silences, au son de la musique de Ry Cooder.
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PRAGUE
A l'été 1992 je me rends à Prague pour plusieurs jours, un an tout juste après le départ des troupes soviétiques (encore présentes en Pologne et Allemagne de l'Est). Le pays est sous la présidence de Vaclav Havel depuis 1989. L'idée est de faire un état des lieux de la ville. Elle est aussi de marcher dans les pas de Kafka et de Kundera, de photographes tels que Joseph Sudek, Frantisek Drtikol, Jaromir Funke, ou encore de Jaroslav Rössler, et de contextualiser la photographie d'avant garde de l'entre-deux guerres, la photographie constructiviste et surréaliste auxquelles ils ont contribué. J'y vais également pour acheter des produits FOMA (films et papier), que l'on ne trouve pas en France, et qui ont un grain et un rendu si particulier.
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Le port du Havre
Le port du Havre, ce sont des volumes impressionnants et monolithiques, des hauteurs et des profondeurs insoupçonnées, au détour d’une carcasse gisante, d'un hangar clos, d'un bâtiment énigmatique. Dans son immensité, le port se confond avec la ville au loin, une mer protéiforme, un ciel changeant qui se noie dans une ligne d'horizon incertaine.